Les choses ne s’arrangent pas au Parti radical valoisien. Le plus vieux mouvement politique français, dont l’élection de son chef est contestée devant les tribunaux par Rama Yade, rivale malheureuse de Laurent Hénart en juin 2014, est désormais sous la menace de poursuites devant les prud’hommes dans la même affaire.

Petit retour en arrière : le 18 février, le site du Point révèle qu’une secrétaire chargée des adhésions au Parti radical, Karine D., a dénoncé devant la justice de “graves irrégularités” lors de l’élection interne opposant Laurent Hénart et Rama Yade pour la succession de Jean-Louis Borloo à la présidence de la formation centriste. De l’eau au moulin de l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, qui accuse le maire de Nancy devant les tribunaux d’avoir bénéficié de votes d’adhérents bidons.

Mi-janvier, quelques jours après le témoignage de Karine D., celle-ci est licenciée par le Parti radical. Le prix à payer pour avoir remis en cause la régularité du scrutin de juin 2014 ? Dans le camp de Rama Yade, cela ne fait aucun doute…

Voir l’article d’Europe 1

 

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